Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

littérature anglaise - Page 10

  • All Creatures Great and Small de James Herriot

    Imprimer
    • all creatures great and small, modern classic, James Herriot, littérature anglaise, campagne anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec All Creatures Great and Small ?

       "C'est, comme très souvent, grâce à Miranda Mills que j'ai eu envie de découvrir ces mémoires. La campagne anglaise a, de toutes façons, presque toujours un attrait irrésistible sur moi."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "James Herriot était vétérinaire dans le Yorkshire au siècle dernier et nous relate ses aventures dans ce métier, depuis son premier poste d'assistant, dans les années 30..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai aimé tout ce que j'ai lu. C'est bien écrit et Herriot ne manque pas d'humour, et même de dérision, étant bien souvent lui-même au centre des scènes les plus ridicules. C'est le genre de chroniques qu'il serait vraiment amusant de lire chaque dimanche dans le journal, et qu'on aurait hâte de retrouver. Mais sous forme de livre, c'est tout de même plus ardu. Et assez répétitif. Le téléphone sonne au milieu de la nuit, le vétérinaire part soigner une vache chez un fermier bourru et accomplit des miracles ou se ridiculise, c'est selon. Parfois, il fait même les deux ! Les seules aventures qui sortent de ce schéma sont les disputes de son patron avec son frère et là aussi, on tourne assez vite en rond. J'ai donc fini par le poser pour ne le reprendre que plus tard, et finalement, après plus de 350 pages, James Herriot rencontre quelqu'un. Ce n'est pas que je tienne absolument à la romance dans toutes mes lectures, mais un livre avec un but, une évolution, donne tout de même plus envie de tourner les pages."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le dernier tiers s'est lu tout seul et je suis ravie de ne pas avoir abandonné avant. J'ai hâte de découvrir maintenant l'adaptation mais je m'en contenterai également pour connaître la suite de l'histoire."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "All Créatures Great and Small" ?

  • Meurtres à Aldermere House de Katy Watson

    Imprimer
    • meurtres à Aldermere house, Katy Watson, cosy mystery, golden age, crime mystery, littérature anglaise, roman policierMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Meurtres à Aldermere House ?

       "Un nouveau cosy mystery anglais, une jolie couverture et une histoire autour de ma fleur préférée, ne pouvaient que me donner envie. J'ai, de plus, eu la chance de le recevoir, dans un joli coffret, avec un bulbe de dahlia à planter. Je suis gâtée !"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Une nouvelle convention est organisée autour des livres de Lettice Davenport et de son héroïne de fiction, Dahlia Lively. Et pour la première fois, les trois actrices qui l'ont incarnée à l'écran seront réunies. Seulement voilà, vol, chantage, puis meurtres, le weekend ne s'annonce pas de tout repos. Heureusement, les trois Dahlia sont là..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai tout aimé. Je ne m'étais pas attardée sur le résumé et à chaque nouvelle découverte de l'intrigue, je me réjouissais un peu plus. D'abord, j'applaudis l'autrice d'avoir créé son propre univers, autour de Lettice Davenport, une supposée autrice de romans policiers de l'âge d'or. On est à la fois très proche d'Agatha Christie sur bien des aspects mais la distanciation grâce à la fiction permet de ne pas être sans cesse dans la comparaison, ou de ne pas lever les yeux au ciel si ça ne colle pas. Tellement d'auteurs aujourd'hui se contente de s'appuyer sur ce qui existe déjà... Et puis, j'ai adoré les héroïnes, le fait d'en avoir trois, très différentes, représentant trois générations d'actrices, avec leurs égos, leurs différents et leurs insécurités. Et plus on en apprend sur elles, plus on s'attache. Certains passages sont même assez émouvants. L'ambiance n'est pas en reste, ni l'enquête d'ailleurs, souvent plus dans la réflexion que dans l'action cependant, ce qui personnellement me va très bien. Tout ce que je peux espérer c'est que la suite sera aussi bien.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je pourrais dire que j'avais soupçonné le meurtrier mais comme toutes les bonnes romancières de policiers, Katy Watson a réussi à me faire suspecter à peu près tout le monde à tour de rôle donc, il n'y a pas de quoi se vanter."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de Cosy Mysteries, par ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Meurtres à Aldermere House" ?

  • The Making of a Marchioness de Frances Hodgson Burnett

    Imprimer
    • the making of a marchioness, Frances hodgson Burnett, littérature anglaise, persephone books, persephone classicsMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Making of a Marchioness ?

       "Je suis littéralement amoureuse des romans jeunesse de Frances Hodgson Burnett et j'était très curieuse de découvrir le reste de son oeuvre. Et comme, en plus, celui-ci est édité dans la très belle collection des Persephone Classics, il n'y avait vraiment aucune chance que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Emily Fox-Sexton est une jeune femme de bonne famille, qui a reçu une éducation de qualité mais qui est malheureusement seule et sans ressource. Elle ne s'en plaint pas pour autant et se met au service des plus riches pour les aider dans leurs petits tracas quotidiens..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai adoré ce roman très particulier. Dès les premières pages, j'ai surtout aimé faire la connaissance de son personnage principal, d'une grande bonté et aussi doux que ceux de ses romans pour enfants, sans jamais paraître mièvre. Le charme opère.

       Mais il est vrai que l'histoire est déroutante parce que l'ambiance change du tout au tout d'une page à l'autre. Bien que très différentes, j'ai aimé chaque partie. La première est proche du conte de fées. Il ne s'y passe rien et on s'en délecte pourtant. Je connais peu d'auteurs capables de passionner le lecteur avec si peu et c'est là l'un des grands talents de Frances Hodgson Burnett. Ensuite, la tension s'installe, on plongerait presque dans le thriller psychologique pour finalement avoir l'impression d'enquêter au côté du Docteur Watson. C'est comme si j'avais lu plusieurs romans en un. Je suis consciente que cela manque un peu de cohérence mais ça m'a plutôt amusée. Je pense d'ailleurs qu'il serait interessant de relire The Making of a Marchioness maintenant que je sais exactement ce qu'il en est mais je suis aussi curieuse de voir si avec le temps, le roman me marquera durablement.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Il m'a fallu digérer tout ça avant de pouvoir écrire mon avis mais, une chose est sûre, je l'ai dévoré et je me suis régalée. J'ai d'autant plus hâte de découvrir d'autres romans de F.H. Burnett, qui en a écrit un très grand nombre, et je ne comprends pas qu'on ne les trouve pas en français !"

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Frances Hodgson Burnett LÀ

    Et toutes mes chroniques des Persephone Books ICI

     

    Alors, vous craquez pour "The Making of a Marchioness" ?